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- le croc droit s'impacte dans le palais
- l'espace entre la canine maxillaire et le coin est réduit
- la position du croc mandibulaire parait distalée (classe II discrète) : sa mésialisation pendant la correction sera gênée par la canine maxillaire et par le coin.
Autre exemple sur un Bull Terrier :
- la légère classe III rend la correction du croc inférieur délicate car le mouvement de vestbuloversion nécessaire sera entravé par la position du coin maxillaire.
Les lésions infligées au palais sont de gravité variable :
Simple dépression en cupule
Cavité plus profonde à fond nécrotique
Cavité dont le fond est hémorragique et laisse supposer une communication oro-nasale (voir photo ci-dessous)
Une radio montre que le trauma palatin dû à la cuspide de la canine provoque une ostéolyse apicale autour de la racine de la mitoyenne palatine.
Les différentes thérapeutiques :
1) Si tenter la divergence est impossible ou non souhaitée
Exemple de canine maxillaire "sciée" dans le but de désarmer. Une dent ouverte laissée telle quelle évolue vers la pulpite et la nécrose.
Ce croc mandibulaire a été scié et associé à une pulpotomie avec coiffage à l'hydroxide de Ca et obturation au composite.
Deux techniques simples à réaliser :
- les plans inclinés
Le travail du plan incliné (actif) en position d'occlusion.
Voir un cas clinique
Lors de convergence d'un seul croc la correction du croc par pose d'un seul plan incliné (actif) risque d'entraîner une déviation mandibulaire. Pour éviter cette déviation il est impératif de placer un deuxème plan incliné contro latéral destiné à prevenir la déviation. Ce plan incliné "neutre" assure simplement la contention de la mandibule dans l'axe du maxillaire. Il ne possède pas de pente mais un tunnel de contention passif.
Un exemple de plan incliné passif (ou neutre) en tunnel.
Un plan de neutralisation est scellé au croc + coin maxillaire Droit.
- les écarteurs
voir un cas clinique