Soins orthodontiques, endodontiques, implantologie, stomatologie et parodontologie pour les chiens et les chats

Un chien Spitz est référé en consultation de dentisterie pour la gestion d'une fracture de l'os incisif et de l'os maxillaire gauche avec avulsion de la canine 204 suite à une bagarre entre chien il y a 5 jours. Le chien ne présente lors de la consultation qu'une faible gène, mange correctement par contre présente un positionnement rostro vestibulaire de la canine 204 qui est par ailleurs mobile. 

La proposition de soin est la suivante : repositionnement et contention de la canine 204 par une résine si possible sinon extraction de la canine 204 et reconstruction osseuse de l'alvéole.

Le trauma ayant 5 jours, le repositionnement de la canine est très compliqué et ne permet pas la récupération d'une occlusion normale. Décision est prise de réaliser l'extraction de la 204 et la reconstruction de l'alvéole. 

Une alvéolotomie vestibulaire est réalisée au niveau de la 204 et celle-ci est extraite. L'alvéole de la 204 présente une fracture de sa partie palatine créant une communication oro-nasale. Après nettoyage de l'alvéole, un morceau de membrane collagénique Surgicel est disposée au fon de l'alvéole puis celle-ci est comblée avec 0.25g d'os BioOss du laboratoire geistlich. Le lambeau muco-périosté est finalement refermé par points simple avec du Monocryl Plus 4-0.

Consignes sont données de ne pas permettre des jeu de tirage ou de mordant pendant 6 semaines ainsi que de ne distribuer qu'une alimentation molle pour limiter les mouvement de l'about fracturaire et ainsi permettre une cicatrisation osseuse complète.

Un chien berger est amené en consultation de référé de dentisterie pour gestion d'une fracture dentaire. Celle-ci intéresse d'après le référent la canine maxillaire droite, serait une fracture radiculaire et nécessiterait le retrait du moignon radiculaire résiduelle par alvéolotomie.

En consultation pré-opératoire, les investigations révèlent une gencive parfaitement cicatrisée au niveau du site de la dent 104 et l'absence de signe de tissu cicatriciel, peu compatible avec l'hypothèse de départ. Une rhinite purulente unilatérale droite chronique est identifiée. 

Une hypothèse d'inclusion dentaire de la canine avec abcès apicale ou kyste odontogène surinfecté est alors émise.

Le contrôle radiographique pré opératoire après induction anesthésique de l'animal révèle effectivement la présence d'une canines incluse et d'un abcès apical.

La canines est donc extraite selon la technique conventionnelle d'alvéolotomie et une reconstruction alvéolaire osseuse est réalisée : application d'une membrane collagénique biocompatible en fond de cavité (membrane Surgicel) et un comblement osseux (poudre os BioOss de geistlich) est mis en place. 

Le lambeau muco-périosté est replacé et suturé par point simple monofilament résorbable 4-0.

Les chiens est rendu sous antibiothérapie 10 jours et repos aux jeux de mordant 15 jours. Le contrôle à 15 jours ne révèle aucune anomalie de cicatrisation.

Ce chien de Berger est amené en chirurgie dentaire pour gonflement infraorbitaire gauche. Le vétérinaire a identifié que la carnassière était fortement entartrée et qu'une forte réaction gingivale est présente mais il n'a pas identifié de fracture dentaire ou de fistule pouvant justifier la réaction infraorbitaire.

Suite à l'induction, le chien est positionné en décubitus latéral droit. Les deux hémimachoires gauches sont intégralement nettoyées (détartrage ultrasonique suivi d'un polissage). La carnassière maxillaire gauche (dent 208) est inspectée. La pression de la muqueuse au dessus de la dent 208 entraine le suintement de pus au niveau de la furcation principale de cette dent. Une alvéolite purulente est donc suspectée justifiant cette fois ci le gonflement infraorbitaire identifié par le vétérinaire.

Une radiographie dentaire de la dent 208 révèle une alvéolite sévère centrée sur la racine distale avec début de lyse partielle hétérogène de celle -ci.

La carnassière est donc extraite via une technique d'alvéolotomie puis de fermeture par lambeau du site chirurgical. Un traitement antibiotique et antiinflammatoire est prescrit en post opératoire à ce chien permettant une résolution totale et définitive de la lésion.

L'étiologie des cette alvéolite est inconnue mais en l'absence d'une fracture dentaire, une lésion endoparodontale de type 2 est suspectée consécutives à une corps étranger ou à la migration bactérienne issue de la plaque dentaire.

Ce chien est présenté en service de dentisterie pour soins dentaires simples : détartrage et polissage. Cependant lors de l'examen pré opératoire une anomalie est détecté au niveau de la PM2 maxillaire droite : la couronne n'est pas normale, semble recouverte par un épulis ou creuser et remplie par un bourrelet gingival.

Sous anesthésie, cette dent est explorée. C'est effectivement une résorption dentaire touchant cette dent. Du fait de l'avancée de la lésion, seule l'extraction est possible. Une radiographie préopératoire est réalisée déterminant l'atteinte à 50% des couronne ainsi que de la racine distale.

Ce cas illustre la présence de lésion de résorption dentaire chez le chien comme chez le chat même si ce phénomène reste plus rare. Il est donc important de contrôler chaque dent et en cas de doute de réaliser une radiographie dentaire.

Un jeune Berger Allemand de 18 mois est référé en consultation de dentisterie pour exploration de l'absence des canines maxillaires (dent 104 et dent 204) associé à la présence de fistules au niveau de ces sites.

Le chien présente une légère dysorexie et une perte de poids depuis quelques semaines. Une halitose plus marquée est rapportée par les propriétaires au moment de la consultation.

L'examen clinique est normale. Le chien est normotherme.

L'exploration de la cavité orale révèle au niveau du cadran maxillaire droite la présence d'une fistule avec en son centre la pointe de la couronne de la dent 104 probablement légèrement mobile. Au niveau du cadran maxillaire gauche, une fistule importante de 8mm de diamètre est identifiée avec débris végétaux en son centre.

La prise en charge est chirurgicale. Elle consiste en l'ouverture des zones fistulisées par lambeaux muco-périostés puis le nettoyage des fistules. Du côté droit, une canine définitive partiellement nécrosée (seule reste la couronne) est retirée de la fistule. Du côté gauche, un moignon radiculaire de la canine 204 nécrosée est également extrait. Après parage et nettoyage des fistules, une reconstruction parodontale est ensuite entreprise par application au sein des fistules de poudre d'os stérile (matériau Bio-Oss de geistlich). Les lambeaux muco périostés élevés lors du premier temps opératoire sont refermés par points simples (Monofilament 4-0).

Le chien est rendu sous anti-inflammatoire et antibiotiques. Une interdiction de jeux de mordant est imposée pendant 1 mois.