1° cas : fracture de croc
Le croc mandibulaire droit (44) de ce bouvier de 2 ans a été fracturé accidentellement
ne laissant dépasser qu'un tiers coronaire.
Après pulpectomie et obturation (Zoe) une reconstitution en céramique est envisagée.
Vue latérale du croc cassé aprés dévitalisation et comblement canalaire (Zoé + cônes de Gutta)
Deux couronnes ont été élaborées : une céramo-métallique (à gauche) en vue vestibulaire et une céramo-céramique (à droite) en vue linguale. La couronne en céramo-céramique sera choisie et placée, l'autre est conservée en cas de déhiscence de la prothèse.
Une vue rapprochée de la céramo-métallique : chape en chrome cobalt et cosmétique céramique "GC initial."
Une vue de l'intrados de la céramo-métallique avec la chape en métal.
Une vue de la céramo-céramique (Zircone-alumine avec cosmétique VM7 Vita) avec l'inlay et son pivot réduit.
L'inlay en place sur le modèle.
Le jour du scellement de la couronne : le cavit est déposé, les points de suture du lambeau sont retirés, les lambeaux sont partiellement réclinés pour faciliter le positionnement de la céramique (noter la déchirure du bord libre de la gencive au niveau de la papille liée au vicryl qui a "scié" la muqueuse).
Scellement de l'inlay au verre ionomère (GC Fuji)
Positionnement et scellement de la céramo-céramique ( GC Fuji)
Les lambeaux sont suturés de nouveau (Vicryl)
Contrôle radio permettant de vérifier l'obturation sur le corps de la racine.
Contrôle radio de la partie coronaire et de la portion proximale radiculaire.
2° cas : fracture d'incisive
L'incisive (11) de ce jeune Snauzer a été fracturée accidentellement
ne laissant dépasser qu'une moitié coronaire.
Après pulpectomie et obturation (Zoe) une reconstitution en céramique est envisagée.
Une première empreinte est prise avant la mise de dépouille pour réaliser une provisoire en résine (la 22 et la 23 ont été cassées sur le moulage par la suite).
Aprés la taille du moignon (à la suite de la pulpectomie et traitement endocanalaire) empreinte unitaire en technique de la double empreinte .
Aprés préparation du canal, un calcinable est placé avant une nouvelle empreinte.
Pose d'une provisoire en résine
A partir de cette empreinte, l'inlay core et la couronne céramique définitive sont élaborés
Couronne céramique
L'inlay core
Les deux éléments
La couronne scellée (Fuji )
Deux mois aprés le scellement, chute de la couronne : voir cliché ci-dessous
La radio montre une égression du fragment radiculaire résiduel (la fleche bleue représente la différence de hauteur de l'apex des deux incisives centrales 11 et 21) . L'extraction du séquestre radiculaire est décidée. Le site alvéolaire est inflammatoire et légèrement exsudatif autour du fragment. L'avulsion est aisée.
Sur ces deux clichés pris aprés l'obturation (à gauche) et aprés la dépose de la provisoire (à droite) on remarque déja, outre le granulome apical, un début d'égression radiculaire. La perte de l'inlay était prévisible !
Une radio de contrôle permet de s'assurer de la qualité de l'avulsion. Dans l'optique d'une possible mise en place d'implant, la cavité alvéolaire est remplie de substitut osseux macroporeux type Bio actis granules (photo de droite) : ce substitut macroporeux contient de l'hydroxyapatite et du phospahte tricalcique beta. La dissolution du phosphate tricalcique libère des ions calcium et phosphate qui intergissent en précipitant en hydroxyapatite similaire à l'os naturel.
Aprés 3 mois la cicatrisation semble radiologiquement correcte et l'hydroxyapatite a rempli correctement le déficit osseux.La pose d'un mini implant est décidée.
Le mini implant "or-implant"
Contrairement aux implants de taille "classique", les mini implants jouent de la nature visco-élastique du tissu osseux, ceci à la manière des vis de fixation orthopédiques. Le protocole chirurgical des Minis implants ne requiert pas d'ostéotomie sur toute la longueur du foret, mais juste un forage de la corticale, ou d'un tiers environ de la longueur filetée de l'implant. L'implant est capable de forer son chemin dans l'os alvéolaire, avec aisance et efficacité.
Son filetage particulier permet un contact intime entre l'os et la surface de l'implant, assurant une stabilité primaire permettant une mise en charge immédiate, avec succès.
Le MDL est profilé pour résister à un couple de torsion élevée. Son point de fracture est à 86 Ncm.
Tissus mous et Interface Prothétique:
- COL POLI MIROIR
-
L'implant MDL a été conçu avec un col lisse, afin d'optimiser la réponse des tissus mous à ce niveau. Tous les instruments Drive-Lock s'engagent sur la tête sphérique de l'implant avec précision. Le pilier lui, s'engage intimement sur le chanfrein situé au sommet du col.
Ce chanfrein indique le niveau correct de placement de l'implant. Deux options prothétiques sont offertes avec les MDL : overdentures, avec les Orings (joints toriques dans leurs capsules métalliques), qui sont capturés dans la prothèse amovible existante ; ou prothèse fixée transitoire, avec les piliers scellés sur les têtes d'implants.
Le pilier fonctionne aussi comme transfert et peut être fraisé au laboratoire pour établir le parallélisme.
Aprés 3 mois un implant "Or-Implant" est placé dans le diastème résiduel.
La muqueuse est décollée en vestibulaire" et lingual à l'élévateur décolleur de Molt après une incision crestale à la lame de 11.L'implant Or -Implant est un Implant de 10 mm avec un diamètre de 2,5 mm .Il est mis en place après forage à 1 mm , puis vissage manuel et blocage à la clé dynamométrique.La muqueuse est suturée en vestibulo lingual avec un point unique au résorbable.
Un attachement femelle muni d'un "O-Ring" est clippé sur la tête de l'implant (partie mâle)
jusqu'à totale insertion.Il tourne facilement sur la tête de l'implant et joue le rôle d'une vis de cicatrisation ou vis de couverture (hauteur 2 mm environ).
Voir la suite du traitement sous la rubrique cas clinique N°2