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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 19:58
Cas clinique



Ce  cocker de 4 ans  qui présente une gingivite hypertrophique vient d'etre détartré. Les pseudopoches  mesurées  (sonde Periprobe electronique;Logiciel Periwin) en face vestibulaire des canines et des prémolaires montrent  une profondeur moyenne de 5 mm, un second sondage à la sonde parodontale manuelle confirme ces mesures. Aprés détartrage (photo ci- dessous) une gingivectomie à biseau externe est entreprise (Servotome, voir en fin d'article).

 

pr---gingivectomie.jpg     peri1.jpg
                                                                 la sonde Periwin
     sondage-manuel.jpg
                            La sonde parodontale classique qui confirme la profondeur de 5 mm
                                                                         
Une anesthésie locale précède la gingivectomie

 

La gingivectomie à biseau externe au Servotome. L'insert est une boucle (loupe) de 3 mm de diametre. La tranche de coupe délimite une section à 45° par rapport au grand axe de la dent.

anse.jpeg

post-gingivectomie.jpg
Ci-dessus une vue du maxillaire coté droit juste aprés la gingivectomie. Le profil gingival est repris par une gingivoplastie à la fraise tonneau diamentée  (vidéo ci-dessous).


 

La gingivoplastie à la fraise diabolo diamentée pour "reprofiler" le bord gingival.Cette gingivoplastie se fait à vitesse réduite avec une forte irrigation.

 

 



A la suite de la gingivoplastie les espaces sous gingivaux libérés sont détartrés soigneusement avant polissage de l'émail (cupule cahouthouc + pâte à polir P.Roland) .
La prevention contre les récidives passe par une élimination réglière de la plaque:
-brossages
-lamelles à mâcher...

 

Discussion



Concernant l'électrochirurgie utilisée en autre pour la gingivectomie:
vu sur le site Dentest.net:

"La naissance des appareils d’électrochirurgie et leur utilisation spécialisée dans les différents secteurs de la chirurgie générale découle pour l’essentiel d’une évolution des vieilles techniques de cautérisation (du grec kauterion : fer incandescent pour marquage à feu). Aujourd’hui encore, de façon erronée, de nombreux médecins adoptent le terme "thermocautère" ou "électrocautère" pour désigner des appareils destinés à la chirurgie HF, ignorant les profonde différences existant entre les deux. Le terme d’électrocautère désigne la version plus moderne, électrique, du thermocautère (inventé par C. Paquelin dans le 1875), qui utilise le filament résistif porté à incandescence par un courant électrique. Dans la cautérisation (c’est-à-dire la chirurgie à chaud), on enlève et on modifie le tissu en utilisant des instruments dotés de dispositifs incandescents qui en provoquent la brûlure. On produit par conséquent une brûlure locale du troisième degré, avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour la blessure (irritations, difficultés de cicatrisation, destruction par carbonisation du tissu, rétraction tissulaire, etc.). La cautérisation n’a rien à voir avec la chirurgie haute fréquence (dite également radiochirurgie, électrochirurgie HF), car cette dernière est une technique "à froid" : le tissu est sectionné grâce à des oscillations haute fréquence (HF), d’amplitude appropriée. La chirurgie à chaud a survécu longtemps mais a été complètement supplantée par la chirurgie électrique. En fait, on a assisté à un développement remarquable des techniques chirurgicales HF quand on a compris que l’utilisation de fréquences non inférieures à 0,5 MHz ne causait aucune contraction musculaire chez le patient, ce qui permettait d’utiliser ces courants haute fréquence aussi bien comme moyen chirurgical, que comme moyen thérapeutique. C’est à J. A. D’Arsonval que revient l’honneur d’avoir établi en 1891 que l’application, chez des sujets humains, de courants électriques de fréquences supérieures à 10 KHz, réduisant sensiblement les causes de la stimulation neuromusculaire, pouvait être utilisée avec profit pour des buts chirurgicaux. Le premier appareil d’électrochirurgie de petite puissance (appliqué en dentisterie) fut mis au point aux États Unis quant à lui en 1969....

AVANTAGES Il est possible de travailler sans exercer aucune pression sur les tissus. L’accès de la cavité orale spécialement dans les zones postérieures et considérablement améliorée étant donné la maniabilité de la pièce à main .Les opération de remodalage de la gencive sont grandement facilitées .La pointe de l’électrode est à basse charge bactérienne et est maintenue ainsi pendant toute l’opération : par conséquent les risques de contamination bactérienne du site opératoire s’en trouvent diminués. Possibilités d’opérér dans des conditions d’hémorragie controlée ou absente.

INDICATIONS CLINIQUES EN DENTISTERIE
-  allongement de couronne clinique (pour motifs esthétiques ou pour carie du collet) ;
-  sillon subgingival, pour esthétique et fonctionnalité de la prothèse fixe
-  désensibilisation de la dentine ;
-  stérilisation des canaux radiculaires : la stérilisation électrochirurgicale est efficace et durable, comme le montrent de nombreuses recherches cliniques. Elle est particulièrement indiquée pour les dents atteintes de gangrène ;
-  arrêt d’hémorragies par coagulation ;
-  résection du frein réalisable avec rapidité et sans hémorragie ;
-  exposition de racines ;
-  destruction d’orifices fistuleux ;
-  rupture endocanalaire d’instruments ;
-  
élimination d’hypertrophies muqueuses ;
-  gingivoplastie : le remodelage gingival effectué. Par rapport au remodelage effectué avec le bistouri traditionnel, on a les avantages suivants : absence d’hémorragie, visibilité parfaite du champ opératoire, possibilité d’effectuer des interventions minimales, absence de douleurs postopératoires, application de compresses chirurgicales non nécessaire, réépithélisation post-opératoire rapide avec de très bons résultats esthétiques ;
-  extraction de dents  incluses.
-  interventions en pédodontie et orthodontie : dents retenues, hypertrophies gingivales, corrections du contour gingival ;
-  biopsie : on évite le danger de dissémination des cellules cancéreuses. Permet simultanément l’enlèvement et l’envoi pour biopsie de petites lésions de la cavité orale ;
-  interventions sur poches gingivales ;
-  apicectomie ;
-  créations de sillons subgingivaux pour des raisons esthético-fonctionnelles liées à la prothèse.


UTILISATION de la pièce à main porte électrode .Utiliser un appui ; .effectuer des mouvements courts et réguliers ; .positionner l’électrode active perpendiculairement à la surface du tissu ; opérer sans pression ; .ne jamais s’arrêter sur le même point."

Bibliographie : Waxman, H.N. - THE ELECTRONIC SCALPEL - Worcester Med. News Oringer, M. J. - ELECTROSURGERY IN DENTISTRY - Philadelphia, W. B. Sanders Co Schon F. - L’ELETTROCHIRURGIA IN ODONTOIATRIA - Calciati R. - ATLANTE DI ELETTROCHIRURGIA DENTALE - Mortara, C.I.ET.OU Résumé synthétique de la documentation du fabricant Liarre.

Fabricant d’apareil d’électrochirgie dentaire : http://www.liarre.com pour le sytème HFS 45, HFS 50, HFS 95 et HFS 100, http://www.berchtold.de/e_70d_f.htm pour le système ELEKTROTOM® 70 D http://www.xofrance.com/ pour le système Odontosurge.



Ensemble Servoscope servotome

servosco.jpg




Servotome nouvelle génération


Générateur de courant de haute-fréquence, le Servotome émet un courant redressé
et filtré qui vous fait profiter des meilleures performances des générateurs
radiofréquences : l’électrosection permet une coupe douce, sans effets secondaires,
et une cicatrisation d’excellente qualité. En mode coagulation, un courant de basse
puissance est appliqué au site chirurgical, générant un effet thermique pénétrant et
contrôlé selon l’hémostase désirée, sans affecter les tissus sous-jacents.
- incision
- stripping et gingivoplasties
- coagulation


En post opératoire, tous les produits favorisant une hygiène buccale sont indiqués ainsi que les lamelles ou barres à mâcher.


Tendance  actuelle :
Le laser.


 

 

 

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