12 août 2007
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11 juillet 2007
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stomatologie vétérinaire
9 juillet 2007
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La luxation de l'articulation temporo mandibulaire (ATM) [temporomandibular joint luxation (TMJ)] est assez fréquente chez le chat (plus que chez le chien). Le diagnostic est clinique et radiologique (incidence dorso ventrale).
Lors de luxation de l'ATM (le plus souvent traumatique :"chat parachutiste") le chat présente une malocclusion et ne peut fermer la gueule en raison de contacts anormaux entre les dents (entre le canines mais aussi les molaires du coté controlatéral à la luxation).La réduction de la luxation se fait par interposition d'un crayon entre les molaires et pression douce en partie rostrale des maxillaires.Il faut distinguer cette luxation du blocage de la bouche ouverte (open mouth jaw lockind) lié à un contact entre le processus coronoïde et l'arc zygomatique (dysplasie de l'ATM ?).Ce blocage survient aprés un baillement et le chat est présenté la gueule ouverte .Dans ce cas la réduction au "crayon" est impossible voire dangereuse.
Deux types de luxation :
- cranio dorsales : les plus fréquentes (flèche bleue) :la mandibule est déplacée latéralement et rostralement du coté controlatéral à la luxation.
- caudo ventrales : (fléche jaune), avec fracture du zygomatique temporal (éclair jaune)
Les conséquences sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Ci-dessus ATM normal et son image radiologique en dessous
Luxation cranio dorsale et son image radiologique.
Luxation ventro caudale et son image radiologique
Exemples de traitement :
lors de luxation récidivante de l'ATM chez le chat
La solution de la contention intermaxillaire par collage des canines est intéressante car elle permet à l'animal de s'alimenter en lapant la nourriture liquide. Ce type de collage est maintenu en place pendant 15 à 20j. Photo : les 4 canines sont collées au verre ionomère (ortho Fuji LC) en position de sous occlusion aprés avoir été détartrées, mordancées (etching classique), rincées et séchées.
Ce collage primaire peut etre renforcé par de la résine (orthorésine) pour augmenter sa résistance (photo de droite); on peut observer que cette résine englobe la collage primaire sur les canines et les deux arcades incisives.
Voir un cas clinique étape par étape
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5 juin 2007
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1° Cas
Sur ce chien de chasse blessé par un sanglier, la partie rostrale de la mandibule est fracturée en arrière des canines. La plaie a déja 24h . L'arcade incisive a basculé. Aprés parage de la plaie un fil métallique est placé en arrière de canines et devant l'arcade incisive.
Cette ligature métallique permet de solidariser dans un premier temps le bloc "incisives -canines". Ce bloc est lui même instable en raison de la fracture qui est située en arrière des crocs. Cette ligature est donc noyée dans une gouttière (aprés réduction) qui englobe l'arc incisif, les canines et qui se prolonge le long des arcades prémolaires pour assurer le maximum de stabilité.
La résine placée ici est bicolore car il s'agit en fait de l'utilisation de deux résines : une première résine, l'orthorésine rose est placée à la spatule puis modelée à la main pour lui donner la forme adéquate. Cette première résine est ensuite renforcée par une seconde : le Coolsin de couleur blanche déposé au pistolet mais difficile à retoucher. Cette seconde résine s'amalgame à la première et donne de la rigidité par addition d'épaisseur.
Aprés 4 semaines ces gouttières sont déposées. La sabilisation du foyer et la consolidation osseuse semblent corrects.
Le bloc incisif est soudé à la mandibule ; seules les canines posent un problème : présence de poches parodontales sur la face linguale avec récession importante dans le quadrant mésio-lingual. Le résultat fonctionnel est toutefois satisfaisant. La luxation des canines lors de la fracture laisse supposer un arrachement du pédicule vasculaire apical des canines et certainement une nécrose aseptique des pulpes. Un taitement endocanalaire sera necessaire à moyen terme.
2° cas
Fracture mandibulaire du bloc canine-coin gauche avec luxation du fragment sur un chien de 4 ans croisé beauceron.
-Anesthésie à l'aricaine adrenalinée (1/200000)de l'émergence du trou mentonnier puis réduction manuelle (voir vidéo).
-La réduction manuelle , facilitée par l'analgésie procurée par le bloc est facilitée par la recherche de l'occlusion physiologique.
Une première résine Coolsin) est placée avec la canule mélangeuse le long de l'arcade incisive et englogant les deux canines. Elle sera ensuite recouverte et prolongée le long de la branche mandibulaire fracturée avec une autre résine plus résistante (orthorésine Detrey).
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17 mai 2007
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1° cas : exemple de stabilisation d'une fracture de l'arcade incisive maxillaire
La réduction sous anesthésie générale avec, si nécessaire, une anesthésie locale (articadent adrénaliné 1/200000) ne pose aucun problème. Il est essentiel de stabiliser le fragment luxé pendant 3 à 4 semaines pour assurer une bonne cicatrisation osseuse. La technique de choix est ici l'utilisation des résines.
La résine utilisée est la résine "coolsin" déposée en bourrelet à l'aide du pistolet et de l'embout mélangeur sur la partie coronaire des incisives de façon à ménager des espaces interdentaires et se tenir à distance de la gencive. La résine en se polymérisant assure sa propre adhésion à l'émail par rétraction à condition d'avoir des surfaces amélaires propres, sèches et mordancées légèrement. La contention obtenue, trés rigide, est excellente et la dépose peut se faire à 3 semaines sur un jeune chien.
2° cas : la gouttière sera scellée
Sur cette autre fracture du maxillaire affectant la demi arcade droite incisive, la réduction est également facile. La contention sera assurée par une gouttière en résine.
La résine "ortho resine, Detray" est appliquée jusqu'aux canines. Pendant la polymérisation de la résine qui dure quelques minutes, ce temps est mis à profit pendant que la résine est encore molle pour exercer une pression entre les machoires dans le but de créer un "mordu". Lors du mordu les canines inférieures marquent leur emplacement dans la résine supérieure et ainsi les rapports d'occlusion lors de la fermeture des machoires sera repecté. Lorsque la résine est dure il est possible de retirer la gouttière pour la travailler à la fraise de prothésiste pour l'ébarber et la rendre atraumatique. Elle est ensuite replacée et scellée au verre ionomère (Ortho Fuji)
3° cas : luxation de la canine
L'anesthésie locale à l'articaïne adrénalinée à 1/200000 permet un réduction indolore. Pendant la stabilisation avec une résine "ortho", la dent luxée est maintenue en place par un élastic large stérilisé. La gouttière intéresse l'alvéole luxée + l'arcade incisive. Notez le mordu permettant de marquer l'emplacement de la cuspide de la canine inférieure.
4 ° cas : fracture luxation du bloc rostral mandibulaire droit
Ci-dessus une contention par résine d'une luxation-fracture du bloc rostral droit : canine infèrieure droite + les 3 incisives droites. La résine a été posée aprés réduction et stabilisation par un cerclage métallique tansversal doublé d'un deuxième fil longitudinal permettant de distaler l'hémi-arcade droite pour l'aligner sur la partie gauche. La gouttière se prolonge sur les prémolaires droites du coté de l'os alvéolaire fracturé. Cliché pris le jour de la dépose de la résine soit 3 semaines aprés la fracture.
Une vue de face 5° Cas
Dogue argentin de 2ans présenté pour une ingression traumatique de la canine supérieure droite , une avulsion de la mitoyenne et une luxation du coin.
La réduction sous anesthésie générale et locale permet de récuperer la position physiologique de chaque dent (mouvement d'égression au davier et pression linguale pour la canine, dérotation du coin ).Cette réduction met en évidence la fracture du plastron alvéolaire vestibulaire de ces deux dents.
Aprés réduction le chien est placé en décubitus dorsal et la mandibule est maintenue en suspension de manière à placer la maxillaire en position horizontale gueule ouverte.
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3 avril 2007
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Lors de vestibuloplastie chez le sharpei, l'incision débute à 2 ou 3 mm sous la ligne muco gingivale le long de l'arcade incisive, elle se prolonge sous les canines en augmentant progressivement la marge jusqu'à 4 à 5 mm environ. La section doit se prolonger largement en arrière du frein (1 à 2 cm), ce dernier est franchement sectionné dans toute son épaisseur de façon à libérer la lèvre qui au cours de cette section du frein s'affaisse progressivement. Si le saignement est trop important il est possible d'interposer dans la fosse de dissection une compresse hémostatique résorbable (photo inf.). La portion libre de la gencive à hauteur du frein (coté labial) peut être suturée (un seul point au vicryl) à la gencive attachée et dans une position plus craniale. La position de ce point est déterminée par positionnement peropératoire de façon à ménager un vestibule correct.
La video ci-dessous illustre une manière de placer ce point.
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27 mars 2007
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10 février 2007
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Sur ce jeune cocker de moins de 5 mois : <fracture> longitudinale de la branche horizontale droite mandibulaire (difficile à voir sur le cliché en haut à gauche). La mandibule apparait "clivée" ventro dorsalement entre la corticale externe et interne. Peu de déplacement, douleur vive. Compte tenu de la dentition mixte le montage retenu est un triple cerclage respectant la vitalité dentaire (l'intégrité radiculaire). Les fils métalliques sont placés à l'aide d'une aiguille de gros diamètre glissée tangantiellement aux corticales (3 positionnements : ventro dorsal interne, horizontalement et ventralement, ventro dorsalement externe). Cicatrisation rapide et consolidation en 3 semaines. Les cerclages son retirés à 4 semaines.
A 2 ans toutes les dents définitives sont en place, l'occlusion est bonne (photo de droite).
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31 janvier 2007
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Jeune cocker de 5 mois présentant une volumineuse tuméfaction de la brache horizintale de la mandibule dans sa partie craniale. La radio montre qu'il s'agit d'un kyste odontogène avec débris de dents immatures ou dysplasiques. Le kyste est sous pression, douloureux et déformant. Il a été opéré précocemment de façon à éviter une déformation de mâchoire définitive en extirpant l'ensemble de la membrane interne, associée à une ostéoplatie des corticales vestibulaires et linguale. Le même chien revu à 8 mois montre une bonne cicatrisation, mais surtout un remodelage de la branche gauche de la mandibule (affectée par le kyste).
Sur la photo du haut le kyste avant intervention présente l'aspect clinique classique d'un kyste odontogénique (aspect bleuté et tendu de la gencive) au maxillaire sur un jeune boxer de moins de un an. Le kyste a été incisé, "épluché" de sa paroi interne et suturé incomplètement de façon à assurer un drainage complet. La poche kystique ne contenait aucun vestige dentaire.
La récupération et le résultat esthétique est trés bon : voir photo du bas 4 mois aprés l'intervention.
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18 janvier 2007
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Le praticien peut etre amené à pratiquer des glossectomie dans plusieurs circonstances cliniques.
D'une manière résumée les glossectomies se pratiquent :
- lors de nércose linguales plus ou moins étendues (brulûres, chenilles...)
- lors de néoplasies linguales
- lorsque la langue par son importance (macroglossie) ou son interposition permanente entre les arcades incisives menace l'équilibre de l'occlusion.
La technique la plus classique est la glossectomie losangique médiane
La section au bistouri à lame franche est réalisée aprés une hémostase de compression (pinces à enterotomie "bec de canard"). Un triangle isocèle dont le sommet est distal est retiré (sa hauteur est fonction de la resection souhaitée), les bords cruantés sont rapprochés et suturés à points séparés a l'aide de fil résorbable de gros calibre (ex Vicryl) de façon à éviter le cisaillement. La face dorsale et ventrale de la langue est suturéee. Le point de pénétration de l'aiguille est éloigné de l'incision pour éviter les dehiscences, de nombreuses demi clef sont nécessaires pour que les noeuds résistent (possibilité de coller les chez libres au cyanocrylate, possibilté d'utiliser des agrafes à la place des sutures classiques)
1) glossectomies lors des nécroses linguales (chenilles)
Lors de nécrose linguale en particulier à la suite d'ischémie par envenimmation par les chenilles processionnaires le praticien peut être amené à des résections linguales. Ici un exemple de résection limitée à la partie rostrale de la langue.
2) glossectomies lors d'interposition lingale permanente
L'interposition permanente de la langue est à l'origine de troubles de l'éruption et/ou de l'occlusion (à l'instar de la succion du pouce chez le bébé).
- trouble de l'éruption : retard d'égression des pinces inférieures
- trouble de l'occlusion : vestibuloversion de l'arcade inférieure
1° exemple de cas clinique :
Interposition permanente de la langue. Dans ce cas les conséquences étaient une vestibuloversion de l'arcade incisive inférieure. Traitée par glossecomie et pose d'appareil orthodontique.
L'arcade incisive du fauve de bretagne ci-dessus
Sutures dorsales (sur le croc de gauche une des bagues supportant le fil vestibulaire est visible).
Sutures ventrales
Remarque : chez le chat persan les interposition linguales sont fréquentes (surtout chez les individus surtypés), mais cette interposition n'est pas forcémment la traduction d'une macroglossie mais le plus souvent d'une béance incisive. Cette béance étant liée le plus souvent à une occlusion de classe III squelettique. La béance n'arrange pas les choses car l'interposition linguale qui en résulte aggrave la vestibuloversion des incisives mandibulaires.
2° exemple de cas clinique :
Autre exemple d'interposition permanente de la langue : la carène de la face ventrale de la langue en appui sur les pinces provoque une égression incomplète des incisives centrales.
3) glossectomie lors de macroglossie (CKC)
photo P. Hennet
Chez ce Cavalier king Charles la macroglossie s'accompagne d'une interposition latérale permanente de la langue. La langue pendante à l'exterieur de la bouche est souvent le siège de plages de nécrose superficielle trés nauséabondes qui rendent l'intervention chirurgicale impérative. La section losangique est dans ce cas dysymétrique de façon à corriger la position de la langue.
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