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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 17:47
première visite de ce chat chez son vétérinaire : noter la prolifération très importante du granulome pouvant aussi faire penser à une néoplasie ou un sialocoele des glandes salivaires sous linguales

première visite de ce chat chez son vétérinaire : noter la prolifération très importante du granulome pouvant aussi faire penser à une néoplasie ou un sialocoele des glandes salivaires sous linguales

première visite en référé : noter la nette régression de la prolifération qui reste cependant importante au niveau de la région amygdalienne droite

première visite en référé : noter la nette régression de la prolifération qui reste cependant importante au niveau de la région amygdalienne droite

Un jeune chat mâle castré est amené en consultation de dentisterie pour un second avis sur un masse proliférative chronique intéressant la région amygdalienne droite et la région sous linguale droite. Le chat a déjà bénéficié de soins chez son vétérinaire qui a pratiqué un premier curetage de la lésion et une biopsie ayant permis de conclure au granulome éosinophilique félin.

Cette affection est une lésion d'origine allergique. cependant sa localisation est atypique dans notre cas, les granulomes éosinophiliques au niveau buccal se localisant préférentiellement au niveau des babines maxillaires.

Lors de la consultation le granulome a déjà bien diminué ne se localisant plus qu'au niveau du fond de la gueule à hauteur de l'arc palatoglosse et de la région amygdalienne. Les corticoïdes n'ayant pas été utilisé à dose immunomodulatrice, une cure de prednisolone à 2mg/kg/j en deux prises est mise en place sur 15 jours.

A 15 jours, le chat est revu. Seule la zone amygdalienne est encore fortement inflammatoire et proliférative. Décision est prise de réaliser un curetage et une cautérisation de la zone assorti d'injection in situ de cortisone à effet retard.

Sous anesthésie, l'ensemble des tissus inflammatoires prolifératifs du granulome sont éliminés à l'aide d'un servotome et la région amygdalienne est entièrement cautérisée en surface. Enfin, un volume d'environ 0.5ml de cortisone à effet retard est injectée in situ en 5 points autour et au niveau de la zone cautérisée.

Le chat est rendu sous désinfectant buccal seulement (dentalplak) et doit être revu 3 semaines après l'intervention pour contrôle.

image per opératoire avant le traitement = noter l'état encore prolifératif du tissu granulomateux au niveau de la langue et des muqueuses amygdaliennes

image per opératoire avant le traitement = noter l'état encore prolifératif du tissu granulomateux au niveau de la langue et des muqueuses amygdaliennes

image per opératoire durant la cautérisation des lésions granulomateuses : celles-ci sont retirées en profondeur des sutures seront positionnées pour refermer les sites d'exérèses

image per opératoire durant la cautérisation des lésions granulomateuses : celles-ci sont retirées en profondeur des sutures seront positionnées pour refermer les sites d'exérèses

3 semaines après l'intervention la cicatrisation est très bonne avec une absence de rechute et de prolifération tissulaire.

Le chat va très bien, mange très bien et n'a aucun signe d'inconfort.

controle à 3 semaines = noter l'absence de rechute au niveau du site chirurgical

controle à 3 semaines = noter l'absence de rechute au niveau du site chirurgical

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 16:36




Lésions de résorption des tissus dentaires sous la forme de cavités creusées dans le cément voire la dentine, au niveau de la jonction cémento-amellaire

Autres appellations :
 Lésions de résorption du collet 
 External osteoclastic resorptive lesions
 Cervical  line lesions
 Neck lesions
 Subgingival odontoclastic resorptive lesions
 Subgingival tooth erosion

Souvent associée à une maladie parodontale et/ou au syndrome gingivite-stomatite chronique
Neck - lesions ou lésions résorptives félines : définition
 (O.Gauthier)

 

 



Cas clinique :


 

Un chat de 10 mois est présenté pour anorexie, saignements gingivaux,  halitose. La prise d'aliment est donc réduite et douloureuse. Toutes les dents sont couvertes d'une épaisse couche de plaque ce qui anormal chez un chat de 10 mois.

A l'examen clinique, les trois prémolaires mandibulaires droites (ainsi que la carnassière mandibulaire gauche) montrent un tissu de granulation qui saigne au moindre contact . Ce tissu est situé classiquement en regard des furcations des deux premières prémolaires (voir photo ci-dessus),


 

et au niveau de la racine distale de la carnassière (voir photo ci-dessus)La sonde de Rhein pénètre sous toutes ces lésions et révèle des cavités typiques des FORL. Le sondage est douloureux ce qui indique des cavités affectant profondément la dentine.


 

La radio mandibulaire droite confirme des lésions de resorption odontoclastiques externes ou FORL : la lésion la plus importante affecte la racine et la couronne distale de la carnassière. Les deux autres carnassières ont des furcations béantes. L'os alvéolaire en regard de ces 3 prémolaires est largement affecté par une récession horizontale alors que ce chat est jeune. L'avulsion de ces 3 dents est très facile compte-tenu de la parodontopathie associée. A gauche (radio ci-dessous) une cavité est visible sur la partie distale de la couronne de la carnassière. Le bord alvéolaire présente une légère récession en "bateau" en face de cette racine distale. Les deux autres prémolaires ne montrent pas de lésions et l'os alvéolaire a un niveau correct .



 

 

Les lésions de parodontites (récession de l'os alvéolaire) et anormales sur un chat de 10 mois, sont visibles en regard des dents affectées par des lésions du collet. La parodontite est-elle à l'origine des lésions de résorption ou bien les cavités résorptives entraînent-elles une parodontite "in situ" ?

 

 

D' autres exemples de Neck lesions sur les liens ci-dessous  :

 

Lien1

 

Lien 2

 

Lien 3



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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 20:32

 


Sur ce vieux chat de 10 ans, présenté pour bucco-stomatite, on constate une inflammation de l'ensemble des arcades prémolaires maxillaires et mandibulaires, les saignements sont spontanés, les replis palatoglosses sont plus modérément  enflammés. Les 3 canines restantes présentent une récession gingivale importante.
Le test Felv, Fiv  est négatif, un prélèvement cytobrosse est effectué pour une recherche du FCV en PCR.



 



Une vue de la branche mandibulaire droite : aucune dent  prémolaire ou molaire n'est visible.

endent--2.jpg


Une vue de l'arcade maxillaire droite : aucune dent  prémolaire ou molaire n'est visible

Cette absence de dents sur les arcades prémolaires et molaires que ce soit au maxillaire ou à la mandibule associée à une inflammation de ces zones doit dans un premier temps conduire à la confirmation radiologique de l'absence  de racines séquestrées dans les alvéoles : les clichés ci-dessous confirment la présence de racines résiduelles et de neck lesions sur les canines.

nec-sur-canine.jpg


Cliché RVG de la mandibule montrant des racines de prémolaires  ainsi qu'une lésion de résorption odontoclastique circulaire au collet de la canine mandibulaire. La racine est enkylosée. L'alvéole de l'autre canine mandibulaire est encombrée de résidus radiculaires enkystés.
Les canines maxillaires présentent les mêmes lésions, elles seront extraites avec la canine mandibulaire.

residu-maxil-copie-1.jpg


Au maxillaire des fragments de racines persistent également dans les alvéoles.

Les premieres
 étapes du traitement   de cette bucco-stomatite féline ont été effectuées : (arbre décisionnel sous Word)
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/53/15/47/schema-cgscf

- recherche de rétrovirus par un test elisa (ici négatif)
- détartrage des dents présentes (canines), contrôle des éventuelles lésions de parodontite  siégeant sur ces dents (ici recéssion gingivale)
- recherches  des lésions radiologiques de FORL (Feline Odontoclastiques Resorptives   Lesions ou Neck Lesions) et des fragments radiculaires enfouis.
- exérèse des dents atteintes de FORL, exérèse des fragments radiculaires enfouis.
- écouvillon par cytobrosse de la muqueuse inflammatoire pour recherche du FCV en PCR.

 

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 20:07



Pendant  la séquence de détartrage de ce chat l'insert aprés avoir pulvérisé les plaques de tartre découvre des cavités au collet dans lesquelles sa pointe pénètre facilement. Ces cavités sont des résorptions odontoclastiques (FORL).

 



Lésion rencontrée sur une prémolaire maxillaire : la cavité est distale







Lésion sur une prémolaire mandibulaire : la cavité est centrée sur la furcation et située juste au collet








Les  clichés correspondants à ces dents (RVG JULIE: capteur 0) montrent l'importance de l'activité odontoclastique au collet de ces prémolaires.

neck2.jpg 

neck3.jpg
Sur ce cliché (RVG JULIE) la première prémolaire est réduite à l'état de trace minéralisée (dents fantômes).





 



Ces dents sont supprimées par atomisation à la turbine à trés grande vitesse et une irrigation importante : la fraise utilisée est une fraise chirurgicale fine mais trés performante : l'ensemble couronne résiduelle et racines est atomisé en quelques secondes sans phase chirurgicale préalable.





Les alvéoles radiculaires de la prémolaire supprimées. L' effraction est limitée au maximum.



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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 00:16





Ce cas clinique illustre une des localisations des lésions de résorption odontoclastiques félines  (FORL) lorsqu'elles affectent les canines.
Ces lésions sont vestibulaires ou vestibulo distales le plus souvent et siègent  au-delà du collet, nettement en sous gingival.
Dans cet exemple des poches étaient présentes en région vestibulaire de ces deux canines  maxillaires et une gingivectomie  à biseau externe a permis de découvrir une lésion sur chaque dent ; le fond de ces lésions était trés sensibles et hémorragiques : il y avait donc exposition pulpaire.
Ces dents ont été conservées provisoirement compte tenu de l'importance des canines pour un chat (coiffage pulpaire et obturation au verre ionomère)  et malgré le fait que ces lésions continuent à évoluer même aprés les traitements.

L'absence de clichés radiologiques ne permet pas de savoir s'il y a ou non des signes apicaux d'infection pulpaire.

nec-canine1.jpg




nec-canine-2.jpg

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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 17:14

A ten years old neutered male is presented for a severe chronic gingivo stomatitis. He had yet recieved a periodontal therapy and multiple extractions few month ago with bad result (first photo). He was tested negative FIV and Felv.
This photo at J0 just before the first injection "in situ" of interferon.

At J7 : 7 days after the first sub mucosal injection of 1 MUI of Virbagen ND in each side of the  caudal stomatitis areas : few results are observed.




                   At J15 : a more signifiant  reduction of oral inflammation is visible.




 On the left at J90 :the result  is clear .             On the right at 7 month.

The inflammation is correctly controled without corticosteroids. It remains a little red area on the caudal part of the gingival crest, but the mouth is not painfull.




 




On this other case we can observe the maner to perform the submucosa injection just at the border line between inflammation mucosa and normal mucosa.
Just after injection and before to remove  the needle we press gently with a moss spatula to prevent micro hemorrhage and the interferon liquid flush back (see over).
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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 16:35

                                                                           "paco"



Le complexe gingivo-stomatite chronique feline (cgscf),
illustré ici par "paco".

Ce chat présente une stomatite caudale particulièrement inflammatoire. Chat  négatif vis à vis des rétrovirus mais porteur du virus
FCV  (pour voir le mode de contamination et de réplication virale passer en mode diaporama) identifié en technique PCR sur un écouvillon de cellules oro pharyngées. Dans la première phase du traitement, une extraction de l'ensemble des prémolaires (soit siège de "neck lesions" soit en regard de sites trés ulcéro nécrotiques) a permis une reprise rapide l'appétit et donc du poids. Ce cliché est pris 15 jours aprés les extractions multiples et juste avant une thérapeutique inflammatoire visant à calmer la stomatite caudale.


A la suite des extractions sélectives il est fréquent d'observer une persistance de l'inflammation en regard des dents non extraites .


24-avril-2013-0488.JPG

Sur ce cliché d'un autre chat on peut constater que l'inflammation n'est pas présente mésialement et distalement à la PM3 (zones ou les dents ont été extraites ) mais que la muqueuse gingivale et vestibulaire est très inflammatoire à hauteur de la seule prémolaire laissée.L'extraction de la totalité des prémolaires s'impose dans ce cas.


  Les hypothèses concernant les aspects immunologiques du CGSC sont envisagés dans l'article dont la référence est soulignée.



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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 11:38



Dans un petit nombre de cas il n´est pas  rare d´observer sur certains chats une inflammation de la gencive  vers l´âge de 7 ou 8 mois environ. Cette inflammation est associée à une proliferation de la gencive qui deborde sur la surface coronaire. Ces chats présentent peu d´accumulation de tartre. L´etiologie n´est pas définie : sont incriminés les virus, les dérèglements immunitaires dans le sens d´une immunodépression, les prédispositions raciales ( Persans, Siamois , Abyssins...).






 Cas clinique N° 1


Exemple de gingivite proliférative trés inflammatoire sur un jeune chat de 7 mois. Dans ce cas précis le traitement à consisté en une gingivectomie  des arcades prémolaires au servotome (faible intensité) associée à l'application de gel à l'hexitidine une fois par semaine.

 



juv--nile--2ans.jpg
Ce même chat deux ans aprés (présenté pour une furonculose du menton), la gingivite a complètement régréssé (photo D. Medan).










Cas clinique N° 2

Image de parodontite juvénile  sur un chat de 7 mois !
Perte de dents sur l'arcade incisive supérieure et sur l'arcade prémolaire supérieure.



Cas clinique N°3

 

Chaton de 6 mois affecté par une gingivite juvénile avec forte composante inflammatoire . En dehors de l'inflammation trés nette pas de signes cliniques associés. L'appétit est conservé , pas de gène dans la préhension des aliments. Seule une légère halithose est signalée par le propriétaire. Aucun traitement mis en place . Le chat doit etre revu dans un mois et demi.

Administration de vet aquadent dans l'eau pour limiter les proliférations bactéreiennes.

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